Reflexion sur les effets médicamenteux

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Réflexion sur les effets médicamenteux

Un article d’André Girard. <Section naturopathie fondamentale>

           

Il arrive parfois que la médecine conventionnelle bien qu’elle soit le fruit d’un siècle de recherche en chimie pour guérir nos maladies , se heurte à des cas rebelles qui bravent toutes les molécules imaginables de synthèse .De plus, certaines molécules thérapeutiques, même anciennement connues (ex : Hydréa Hydroxycarbamide) freinent considérablement la cicatrisation, chez les malades qui par ailleurs doivent suivre ces traitements. L’obésité et surtout le diabète sont également bien connus pour poser quelques problèmes dans ce domaine.  

 

S.M.R. et Placébo…

Seules, les molécules d’origine chimique donc de synthèse seraient actives. A ce petit jeu, il est intéressant de noter que pour obtenir un bon classement S.M.R (service médical rendu) débouchant sur une A.M.M (autorisation de mise sur le marché), une nouvelle molécule doit se distinguer dans son efficacité et sa tolérance  par rapport à un placébo et/ou à un produit existant et de référence.

Il s’agit là des protocoles d’essais dits « en double aveugle » avec de vrais et de faux remèdes, codés et mélangés de façon à ce que les malades ne sachent pas ce qu’ils prennent et les médecins/soignants ne sachent pas ce qu’ils prescrivent. De ce fait, il est donc admis officiellement que la croyance positive du malade, peut le soulager… mais aussi que la croyance positive du thérapeute peut se transmettre au malade (onde, fluide, empathie compassionnelle, télépathie..?).

Lors des dépouillements, l’effet placébo est toujours significatif puisqu’il peut aller de 40% voire jusqu’à 60% de résultats positifs (voir « Les malades et les médicaments »  par A. Le Gall et R. Brun aux P.U.F)

 

Placébo énergie !

On peut donc en déduire qu’un simple « placébo » agit par voie psychologique, parfois auto-induite, sur le métabolisme de l’humain. Mais on retrouve également cet effet sur l’animal de compagnie dont on s’occupe (très peu sur les animaux de laboratoires). Le mode d’action d’un tel produit semble pour l’essentiel, basé sur la CONFIANCE, la CROYANCE, la MANSUETUDE et enfin l’AMOUR RESPECTUEUX. Ces influences portent leurs fruits et redonnent incontestablement de l’énergie vitale en stimulant nos forces guérisseuses intérieures.

 

Du placébo inattendu !

Certains examens de dépistage, présentant peu de risque peuvent avoir un effet thérapeutique louable de type placébo s’ils sont négatifs (endoscopies, échographies, etc…) Le malade simplement rassuré, ne ressent plus ses maux. De même, certains actes chirurgicaux relèvent du miracle. J’ai relaté dans mon livre « Cancer-Obésité le poids du mensonge » pages 44 et 45 l’histoire d’une dame soignée par un Professeur de chirurgie Clermontois pour cancer abdominal. Elle fût  « laparotomisée » mais non opérée en raison d’une tumeur invasive ++, et pourtant en quelques semaines et sans médication spécifique, elle guérit. Le Pharmacien Parisien Marcel VIOLET raconte une histoire semblable vécue avec l’un de ses clients. C’est bien dans l’effet placébo de l’acte chirurgical qu’il faut rechercher la guérison. 

 

Ce vilain Nocébo !

Nocébo: effet mal être

En revanche, si l’on oppose un effet contraire communément appelé « Nocebo », peu souvent évoqué dans le monde médical il faut bien le dire, mais dont on ne peut nier l’existence, les phénomènes inverses se retrouvent. Il est présent dans l’antipathie générale émanant du thérapeute, mais aussi dans les maladresses d’expressions. Je me souviens d’une personne de 60 ans m’expliquant que son médecin, en la raccompagnant et lui serrant la main lui dit : « à votre âge, vous êtes de toute façon plus près de votre tombe que de votre première communion ».

Un humour de ce type pas bien compris revêt un effet nocébo certain. De même l’annonce d’un cancer (confirmé biologiquement) par téléphone, impensable mais cela existe. Toutes ces erreurs comportementales ne sont pas enclines à stimuler l’énergie vitale.

 

Le pouvoir de la suggestion

Les pensées négatives émises par le soigné ou le soignant sont  de nature très nocives, et détruisent psychologiquement les êtres, malades ou non, car toujours hypersensibles à la suggestion. Il y a dans la « parole » et le comportement du thérapeute un réel pouvoir de guérison ou d’amplification de la maladie. A ce sujet, on peut se poser la question du BURN OUT, aujourd’hui trop souvent présent dans le corps soignant hospitalier.

On peut retrouver un tel effet « nocébo » dans certaines thérapeutiques de « CHOC » pour des maladies graves et qui de ce fait, seront peu ou pas opérantes. Doit-on se poser la question : est-ce utile d’imposer une thérapie qui de toute façon sera mal acceptée ?

C’est de plus en plus le cas, qu’on le veuille ou non, pour certaines chimiothérapies anticancéreuses chargées en effets délétères. En revanche, de nouvelles molécules comme « l’IMATINIB » (traitement vérifié dans certaines leucémies et cancers du tube digestif. Avec une tolérance assez exceptionnelle. Travaux du chercheur Brian Druker de Portland, Oregon)  apportant un  effet bénéfice/risque nettement favorable semble-t-il, peuvent pâtir des anciens produits à image ternie par le manque de spécificité voire de sérieux.

 

Bon sang !

Autre effet nocébo, celui  associé à la prévention santé au travers des « marqueurs » sanguins (si chers à notre sécurité sociale et au corps médical en général). Ils transportent les malades dans un état second…! Certains commencent même à être délaissés (antigène spécifique prostatique : PSA). Des études récentes publiées dans des revues internationales de haut niveau, montrent que la présence de cette protéine dans le sang n’apporte aucune preuve de cancer de la prostate… ! En définitive, cet examen pour le patient est plus inquiétant que constructif… !

Il s’avère donc qu’aux travers des apports de ces marqueurs et ce en raison (pour la plupart) des faux positifs et des faux négatifs, le scientifique se laisse entrainé vers la « tromperie » et ce, en toute bonne foi. Rien n’est plus facile de guérir un cancer lorsqu’il n’existe pas vraiment… !

Dans un article dernièrement paru, le Professeur Claude BERAUD (Professeur de gastroentérologie-hépatologie. Vice- président d’université de Bordeaux et médecin conseil national de la Caisse nationale d’assurance maladie) rappelle que « le dépistage du cancer du sein conduit chaque année à la réalisation de plus de 3 millions de mammographies dont les risques sont parfaitement connus: des excès de diagnostic, des interventions mutilantes inutiles, des examens répétés faussement positifs suscitant la peur, l’angoisse et des souffrances familiales » 

 

Revenir aux sources

Au-delà de cette réflexion sur les effets placébo et nocébo, ne serait-il pas utile pour la santé publique de réétudier avec nos moyens modernes, contemporains, les différents principes actifs (alcaloïdes et autres…) de nos bonnes vieilles plantes, connues depuis l’aube des temps, autrefois appelées les « sœurs de charité de la nature » ou encore « les simples »?

Nous découvrons de jour en jour les relations entre le nutritionnel et les maladies graves (cardiovasculaire, diabète, cancer, allergies,  maladies neurodégénératives, etc…).

Seule une vraie prise de conscience sur une alimentation plus saine, plus fraiche et moins industrialisée sera bénéfique pour notre santé. Notre corps n’est pas une usine chimique capable de traiter les choses falsifiées de la nature.

 

Notre temps d’adaptation nous semble aujourd’hui saturé .Le 20ème siècle a sans doute été un peu perturbateur, n’est-ce pas Monsieur DARWING, il faut donner du temps au temps…

 

André Girard.

Naturopathe. Auteur des livres « L’écol’energie » et « Cancer-obésité. Le poids du mensonge ».

Blog : http://lecolenergie.centerblog.net/

Courriel : andre.girard6903@orange.fr

Et vous, avez-vous exspérimenté l’effet placébo…ou nocébo?

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