Protéines aux ruminants : danger!

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Un article d’André Girard. <Section naturopathie fondamentale>

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C’est quoi une protéine?

Il s’agit d’une macromolécule formée par des chaines d’acides aminés, enroulées et repliées sur elles-mêmes. Elles peuvent comporter de 50 à plusieurs centaines d’acides aminés (1).

De par leurs polarités, elles ont une importance capitale pour le bon fonctionnement de nos cellules puisqu’elles sont à la base de la conduction énergétique cellulaire, organique, systémique et corporelle. On peut dire que les protéines sont douées d’ubiquité, tant leurs fonctions se retrouvent liées à la VIE. En physiologie, nous parlons de protéines de structure, de transport, de régulation, etc. Elles sont de véritables petits ordinateurs dans notre corps qui :

  • Emettent de l’information
  • Reçoivent de l’information
  • Stockent de l’information
  • Traitent de l’information

Bref, plus de 150.000 sortes de protéines circulent dans notre corps, Molécules passionnantes pas assez prises au sérieux, semble-t-il…

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Prions…

A partir de 1975 aux U.S.A un chercheur travaillait d’arrachepied sur ces composantes protéiniques « déviantes » ou « prions », que l’on retrouvait dans le Kuru des Forés(2), la tremblante du mouton, la maladie de Creutzfeldt-Jacob toutes débouchant sur un nouveau concept infectieux et cassant ainsi le paradigme scientifique bien établit des virus, des bactéries et des parasites, seuls capables de nous infecter.

Comme toujours dans ces cas-là, ce chercheur assez dissident Stanley PRUSINER était devenu la risée de ses confrères, jusqu’au jour où il a bien fallu reconnaître ses travaux et lui attribuer le prix Nobel 1997.

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Pour les vaches folles !

A la suite de la vague épidémique de la vache folle (E.S.B) qui laissa derrière elle pas moins de 200 morts, les recherches causales inhibées par des incompétences ou des centres d’intérêts financiers n’ont pas vraiment trouvées d’éclaircissement. Il est cependant logique de penser que le kuru connu depuis longtemps (fin du 19 siècle) ait pu être  transmis aux ovins, eux-mêmes atteints de tremblante (maladie identifiée en 1732) ou le contraire.. ? 

Une certitude cependant, dans le cadre du COMMONWEATH, la surproduction de moutons des régions océaniques était bien acheminée en Grande Bretagne pour y être réduite en farine destinée aux élevages et ce,  afin de soutenir les marchés.

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Les herbages aux ruminants !

Rappelons ici que la constitution du système digestif des ruminants, auxquels on donnait volontiers ces protéines en guise d’aliment, n’est, n’en déplaise aux sciences vétérinaires, pas conforme au développement phylogénique. Les ruminants sont des polygastriques.

Avant l’acheminement dans leur estomac (la caillette), les herbages ou racines ou tubercules (betteraves/topinambours) séjournent dans les  trois poches que sont la panse, le bonnet, le feuillet. Ces différents stades digestifs, font du ruminant une véritable usine à fabriquer ses propres protéines par fermentations successives.

A l’époque des encéphalopathies spongiformes bovines certains vétérinaires nantis de responsabilités  au regard de la santé sont venus expliquer à la télévision, que les ruminants pouvaient tout à fait manger des protéines. Leur argument : une vache venant de vêler mange sa « délivrance » c’est à dire son placenta.

Je ferai deux remarques :

a/ beaucoup d’animaux femelles mangent effectivement  leur placenta dans le but d’un apport « instinctif » les aidant à chasser l’état de faiblesse des suites de couches…(baby blues animal).

b/ les femelles évitent de laisser toutes traces d’accouchement, afin de tromper les prédateurs éventuels (cela depuis l’aube des temps).

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Curieusement les industriels nous prennent pour des veaux…

A vouloir modifier l’alimentation des animaux en général pour des raisons essentiellement économiques (le toujours plus), nous allons à l’encontre de notre santé. Les élevages industriels, outre le fait qu’ils sont ignobles pour les animaux deviennent  générateurs  de maladies neurodégénératives… il faut savoir que pour neutraliser un prion, il faut un minimum de 20 à 30 minutes de chauffe à 140° : quelle virulence ! 

A bon entendeur, méfiez-vous du retour des protéines animales ; à l’époque du n’importe quoi pour de l’argent, cela risque de couter cher à notre santé.

 

 

(1) Voir aussi l’article « Nos humeurs et l’intelligence de nos protéines » 

(2) Peuple de nouvelle Guinée qui consommait la cervelle des d.c.d.

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André Girard.

Naturopathe. Auteur des livres « L’écol’energie » et « Cancer-obésité. Le poids du mensonge ».

Blog : http://lecolenergie.centerblog.net/

Courriel : andre.girard6903@orange.fr

Et vous, êtes-vous sensibilisé à cette problématique?

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