L’art de Détoxiner notre corps

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Un article d’André Girard.

Chaque année le retour des beaux jours, nous expose à une sorte d’effet miroir sur notre corps. Un appel vestimentaire printanier plus léger, un réel besoin de soleil et de vitamine D viennent agrémenter et optimiser notre conscience : Comment me vois-je, pour aborder ce perpétuel renouveau ? Les oiseaux ne sont pas les seuls à chanter ou à refaire le lustre de leurs plumes

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Quelques remarques préalables…

Les mois d’hiver sont propices à l’embonpoint chez tous les animaux, sauf les animaux sauvages hibernants : loir, marmotte, hérisson, ours, engoulevent … qui vivent quelques mois en utilisant leur graisse (cétose). Ces individus mettent leur métabolisme au ralenti. Certains conservent quelques réserves près d’eux (le loir).

Si nous, humains, prenons généralement quelques kilos superflus, cela semble essentiellement dû, à notre nourriture hivernale plus riche, à moins de dépense physique (pour certaines personnes), et à des différences de thermorégulation biologique (pour maintenir le corps à 37°).

Nous savons donc depuis l’aube des temps, les religions l’enseignent et on l’observe dans la nature, que les jeûnes permettent de « nettoyer » en quelque sorte le fonctionnement du VIVANT.

Cette connaissance ancestrale est d’autant plus à l’ordre du jour, que nous vivons une période où l’activité humaine sans sagesse, montre ces limites. En effet, qu’il s’agisse de notre AIR, de notre EAU, de notre ALIMENTATION, de plus en plus pollués et du STRESS de la vie moderne, toutes ces modifications deviennent sources de diverses pathologies. Ces divers polluants sont très souvent  »liposolubles » et stagnent dans nos tissus adipeux. Il y a donc deux points négatifs dans notre société moderne. La pénibilité physique au travail est souvent remplacée par le stress  »pro-intoxicant » en bloquant nos émonctoires. Quant à notre nourriture, elle est de plus en plus riche, souvent déséquilibrée et envahie de molécules sauvages « xénobiotiques » (produits de synthèse chimique et/ou médicaments) qui n’ont rien à faire dans nos organes.

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Les 3 méthodes

Cependant, il y a de multiples façons de proposer du repos, et du nettoyage, à nos organismes. A l’heure où l’on regorge de produits alimentaires, de fast foods, d’informations en tout genre sur la perte de poids, je voudrais apporter ici ma réflexion. Nous connaissons parfaitement trois méthodes efficaces pour redonner du tonus, drainer nos toxines emmagasinées, voire même lutter contre des maladies sournoises avides de s’installer : Le dissocié, la monodiète, le jeûne.

Avant d’aborder plus en détail ces trois principes, je voudrais rappeler une mise en garde de Robert MASSON : « Considérez les besoins nutritionnels de l’organisme tels qu’ils sont, et non pas tels que vous auriez voulu qu’ils soient ». Quelle que soit la méthode choisie, trois organes seront ciblés en priorité : le tube digestif, le foie et les reins.

Un livre de Robert Masson sur les compléments alimentaires

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Le dissocié

Le docteur Herbert M. Shelton (USA-1895/1985) propose la méthode du dissocié. Soit : un repas de fruits, un repas protéïque, un repas de glucides. En dissociant ainsi les divers aliments on allège effectivement la digestion, et une partie de notre énergie vitale s’oriente vers le nettoyage de l’organisme. Cette méthode certes efficace, ne doit pas être poursuivie trop longtemps (1 mois Maximum pour raison de perturbation dans l’assimilation nutritionnelle) et donc de certaines carences. Durant cette période il est à mon sens intéressant, de faire une cure de « PERMEARGUL » (laboratoires COPMED) contenant de la L-glutamine, véritable nourriture de la cellule intestinale, dans le but de renforcer cette barrière qui doit rester hyper sélective. Nous savons que la perméabilité intestinale est la cause de nombreuses maladies, y compris psychiques. Cette méthode n’est ni facile ni agréable, mais il en résulte une diminution réelle de la toxilymphémie. Des boissons de type infusions de ROOÏBOS seront les bienvenues pour leurs richesses en oligo et macro-éléments.

Toute la réflexion de SHELTON est née, lorsque la recherche nutritionnelle nous a appris que : « Plus nous mélangeons les différentes sources nutritives, plus nous assimilons ». HIER et sans les analyses très pointues d’aujourd’hui, Hippocrate avait déjà écrit sur ce constat !

Cette méthode du « dissocié » alimentaire, en allégeant la digestion, réduit l’intensité des fermentescences (colon droit) et des putrescences (colon gauche), ainsi que la production de toxines intestinales.

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La monodiète

Elle a d’abord trouvé sa place auprès des gens qui avaient quelques difficultés à envisager un JEÛNE pour des raisons psychiques ou physiques (maigreur, maladies métaboliques…). Elle est pratiquée depuis l’aube des temps. Comme son nom l’indique, il s’agit de se satisfaire, sur une durée déterminée, d’un seul aliment. Dans ce cas, on allège considérablement le travail digestif, et l’énergie récupérée est orientée vers la détox.

Souvent, elle est adaptée suivant les saisons : A l’automne ce sera la cure de raisins ou de pommes. Au printemps ce seront les jus qui auront les honneurs dans la mesure où ils sont BIO, jus d’herbe de blé, d’avoine, d’orge ou de chiendent. Parfois ce sont les jus de fruits pressés maison, ou la cure ZEN au RIZ. Des infusions au ROOIBOS sont encore les bienvenues dans ce type de détox, en raison de l’apport très complet en minéraux, et de la nécessaire hydratation. Sur une durée de huit à dix jours, une monodiète peut s’avérer très détoxiquant, la langue et les urines très chargées en sont la preuve flagrante. En revanche, le cerveau reste assez gluco-dépendant. Il acquiert la capacité à utiliser les corps cétoniques qui dérivent de l’oxydation des acides gras du foie, seulement lors des jeûnes hydriques et prolongés.

Personnellement, sans que ce soit une vraie monodiète, j’ai toujours été partisan des soupes aux choux à faire soi-même (car aussi vendues en conserve). Ma recette « Soupe aux choux » toute simple se trouve en fin d’article.

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Le jeune

Cette méthode a aujourd’hui le vent en poupe. Elle est parfois discutée, car elle peut avoir différentes finalités. Il guérit de nombreuses maladies, c’est incontestable et il faut le dire, cela ne plaît pas à BIG PHARMA qui de ce fait, installe des doutes. Par ailleurs, cette méthode fut beaucoup utilisée par les religions, et surtout les sectes, pour mieux persuader les adeptes. En effet, dès lors où l’on entre en phase cétogène, le cerveau perd de sa capacité au libre arbitre et le jeûne peut rapidement détrôner les meilleurs coachs des séances de P.N.L (Programmation Neuro Linguistique). Attention cependant, tout le monde n’est pas apte à faire un jeûne. De plus, il faut s’y préparer et être accompagné d’un thérapeute. Il faut éviter tout dessèchement des matières fécales sur les haustrations coliques.

Certains thérapeutes, préconisent même une irrigation du colon ou une préparation de type endoscopique (ou bien PURGE au chlorumagène BIO, ou le vrai magnésium marin : NIGARI). L’arrêt alimentaire doit être progressif. Les réserves en glycogène (muscles/foie) d’un individu assurent une autonomie de l’ordre de 24 à 36 heures. Ensuite, l’hormone GLUCAGON permettra au foie, de convertir graisses et protéines en glucose (néoglucogenèse). Il faut noter qu’une partie des sucres non  »COMBUREE » au niveau des mitochondries, se transformera en acides pyruviques, lactiques, diacétiques…et dans notre organisme, ces acides seront reconvertis au niveau du foie, en glucose. Il s’agit là du cycle de Thérèse et Ferdinand CORI. Si ces M.I.T (métabolites intermédiaires toxiques) ne sont pas reconvertis par le foie, ils deviendront des poisons pour l’organisme et seront source de toxilymphémie. Le jeûne permet leur évacuation.

Le psychiatre Russe Youri NIKOLAYEV a relancé dans les années cinquante, l’intérêt du jeûne en traitement de maladies graves. Son activité fut surveillée dans une clinique près du lac Baïkal « Goryachinsk » en Sibérie. Au U.S.A c’est le Professeur de biologie et gérontologue Valter LONGO en Californie, qui développa tous les bien faits du jeûne, sur l’immunité et le vieillissement.

MISE EN GARDE :

Comme je l’ai dit plus haut, tout le monde ne doit pas jeûner.

Voici une liste non exhaustive des contre-indications, voir avec son thérapeute :  hyperthyroïdie, maigreur et personne carencée (fer), diabète insulinodépendant, crise d’épilepsie et maladie psychotique, si un organe greffé ou un stimulateur cardiaque, maladies hépatorénales, si peur du jeûne ou manque de confiance en soi, et toutes maladies  »au stade avancé » y compris cancers.

Les boissons accompagnant les jeûnes ou monodiètes ou autres méthodes détox, gagneront à être administrées sous formes d’infusions sans sucre de plantes à actions hépatorénales. Dans ces cas on alterne les plantes drainantes du foie et des reins, pour aider nos émonctoires, ce sera pour exemples :

Au Niveau intestins/foie/vésicule/biliaire :

–– Artichaut – pissenlit – raifort – romarin.

–– Curcuma – tilleul – gentiane.

–– Desmodium tri-actif (COPMED)

Au Niveau reins :

–– Bouleau – frêne – saule blanc.

–– Ulmaire – piloselle.

–– Queues de cerises.

Ainsi que Détoxik (Laboratoires COPMED) lorsqu’il y a suspicion de métaux lourds (ex : amalgames dentaires).

Points importants : la reprise alimentaire se fera de façon progressive, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Les produits de digestion facile (miel, fruits, bouillons de légumes ) seront introduits en premier. Les céréales et légumineuses en dernier et par petites rations. Ces principes évitent toutes inflammations du tube digestif et notamment les pancréatites réactionnelles. En homéopathie, par son rôle inhibiteur sur toutes les sécrétions digestives, la somatostatine peut être conseillée (seulement en 9 ou 15 CH) 3 granules 2 fois/jour en début de jeûne. La Bromélaïne 5000 (une gélule/jour) peut aider lors de la reprise alimentaire lorsque l’on réintroduit les protéines végétales.

Un livre de référence sur la détoxication

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Situation actuelle

Utilisés dans plusieurs pays Européens dans un but thérapeutique, ces procédés de détox sont tenus à l’écart par une partie du monde médical Français et bien sûr de l’industrie pharmaceutique.

Le jeûne par exemple est utilisé en Allemagne pour permettre une meilleure tolérance de la chimiothérapie anti-cancéreuse. Il commence à être installé (sous forme expérimentale) au centre Gustave Roussy de VILLEJUIF, dans la même intention.

Des suivis de jeûnes en groupe avec thérapeutes accompagnants se mettent régulièrement en place, dans le but   d’une recherche individuelle de santé-bien être. Certaines méthodes offrent un suivi internet à domicile. Pour information, nous pouvons citer ici :

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Nous voyons donc que tout cela évolue favorablement.

Les sources d’intoxications (air, terre, eaux) et en finalité toute notre alimentation, sont évidentes et reconnues. Les gains en santé ne pourront se réaliser dans le futur, qu’au prix d’une grande réforme sociétale et comportementale. Il est clair que toutes ces pollutions participent à la multiplication des cancers, maladies neurodégénératives et peut être même des désordres psychiques. C’est essentiellement sur ces bases que nous pourrons mettre en place une REELLE Prévention, capable d’infléchir le déficit financier de nos protections sociales. Par ailleurs, on ne peut pas reprocher au citoyen lambda de prendre sa santé en main en surveillant ce qu’il ingurgite. La prise de conscience populaire indispensable pour une nouvelle orientation de la société humaine, passe inévitablement par les soins de la terre. La folle dérive initiale s’est produite durant le 20ème siècle :

  • La non reconnaissance et valorisation financière du VRAI TRAVAIL PAYSAN.
  • L’industrialisation du monde agricole sous la pression économique à différents niveaux (PAC – 5, Politique Agricole Commune).
  • La chimie de synthèse à partir des résidus pétroliers.

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Il faut donc aussi assécher le sources toxiniques!

Aujourd’hui, nous sommes à un stade où il est impératif de soigner notre terre mère, pour soigner l’humanité toute entière.

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La recette de soupe au choux d’André Girard

Possibilité de faire une soupe avec le même type de chou sur deux jours.

Alterner les différents choux : blanc, vert, kale, brocoli BIO. Plus un gros oignon rouge BIOLOGIQUE dans chaque soupe.

Faire suer à feu très doux, dans de l’huile d’olive première pression, l’oignon coupé en fines lamelles, ainsi que le chou choisi coupé pareillement. Adapter la quantité d’eau (à raison), mettre une cuillère à soupe par litre d’eau, de sauce de  »soja salée bio ». Faire peu cuire, rectifier l’assaisonnement à souhait (le brocoli est riche en sulforaphane et très détoxiquant). Pour répéter cette alimentation sommaire lors de plusieurs repas consécutifs, on peut l’agrémenter d’une pincée de comté rappé, graines de chanvre, de lin, de 3 où 4 croûtons à l’ail, etc. et bien sûr, il faut alterner les choux.

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André Girard.

Naturopathe. Auteur des livres « L’écol’energie » et « Cancer-obésité. Le poids du mensonge ».

Sur tous les sujets traités par A.Girard dans ce blog, possibilité de conférences/débats pour les associations sur demande :

Blog : http://lecolenergie.centerblog.net/

Courriel : andre.girard6903@orange.fr

Pour les huiles essentielles, voir le site de Didier RAMIANDRASOA

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